Le temps réduit la volatilité des rendements
Ce tableau compare les rendements les plus élevés et les plus faibles pour différentes périodes de placement de décembre 1980 à décembre 2019. Par exemple, les résultats d’une période de placement d’un an sont basés sur 457 périodes d’un an échantillonnées : de décembre 1980 à décembre 1981… de décembre 2018 à décembre 2019.
Comme vous pouvez le constater, si vous conservez vos placements, la volatilité s’en trouvera réduite, et ce, peu importe le type de placement.
Le cycle du succès
La volatilité boursière peut susciter une vague de panique, surtout lorsqu’elle est due à une tragédie mondiale, comme l’est le coronavirus. Les marchés sont cycliques, et ils l’ont toujours été. Historiquement, les marchés ont fléchi pour éventuellement se redresser.
Le présent tableau est une illustration simple qui démontre comment se sentent de nombreux investisseurs en période de repli économique. Lorsque les marchés amorcent une reprise, les investisseurs qui ont conservé leurs placements ont tendance à être soulagés, parce qu’ils sont appelés à profiter du redressement du marché.
Ne manquez pas les meilleurs jours de bourse
Comme il est impossible de se synchroniser au marché, il peut être tentant de vendre ses placements par peur de tout perdre. Ce que vous ignorez, c’est que vous exposez votre portefeuille au risque qu’il manque les meilleurs jours du marché.
Le tableau ci-dessous indique qu’un placement de 10 000 $ peut diminuer à 5 020 $ s’il manque les 60 meilleurs jours de bourse du marché.
Rendements annualisés de l’indice composé S&P/TSX
Aperçu historique des épidémies et des rendements boursiers mondiaux
Indice MSCI Monde Rendement total net $ US
L’histoire a démontré qu’en période de pandémie, les marchés peuvent se replier, mais ils s’en remettent. Le tableau ci-dessus montre comment les rendements des actions mondiales ont été affectés par 12 pandémies survenues au cours des 50 dernières années. Constat : les marchés s’en sont remis.
| Épidémie | Rendement sur 1 mois (%) |
Rendement sur 3 mois (%) |
Rendement sur 6 mois (%) |
| Peste pulmonaire – Sept. 1994 (1) | 2,8 | -0,7 | 3,9 |
| SRAS – Avril 2003 (2) | 5,7 | 9,7 | 19,4 |
| Grippe aviaire – Juin 2006 (3) | 0,6 | 4,5 | 13,2 |
| Dengue – Sept. 2006 (4) | 1,2 | 7,5 | 10,4 |
| Grippe porcine – Avril 2009 (5) | 9,1 | 17,8 | 25,2 |
| Épidémie de choléra – Nov. 2010 (6) | 7,4 | 13,6 | 14,8 |
| SRMO – Mai 2013 (7) | -2,5 | 0,5 | 11,6 |
| Ebola – Mars 2014 (8) | 1,0 | 4,9 | 2,6 |
| Rougeole/Rubéole – Déc. 2015 (9) | -1,8 | 2,3 | 2,6 |
| Zika – Janv. 2016 (10) | -0,7 | 7,7 | 11,6 |
| Ebola – Oct. 2018 (11) | 1,1 | 0,7 | 8,8 |
| Rougeole – Juin 2019 (12) | 0,5 | 0,5 | 9,1 |
| Moyenne | 2,0 | 5,8 | 11,1 |
Quelle est la prochaine étape?
Comme il est impossible de se synchroniser au marché, la meilleure chose à faire consiste à communiquer avec votre conseiller en placements pour lui demander quelle stratégie convient pour votre portefeuille.
Originalement publié par Fidelity Investments :